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Termessos – Mon Machu Picchu

La simple lecture dans le Routard de la ressemblance entre Termessos et le (beaucoup) plus célèbre Machu Picchu péruvien, m’empressait de rejoindre cet endroit. Un endroit qu’il faut mériter, après une longue marche, où un taxi intrusif, et encore une longue montée.

Il faut dire que les taximans turcs n’hésitent pas à donner de leur personne pour vous faire entrer dans leur véhicule. Je n’oublierai pas celui, qui, de l’entrée du parc à la billeterie, nous a suivis pendant un petit kilométre à la vitesse de nos pas pour nous convaincre de monter avec lui. Se balader devient tout de suite moins agréable… Ayant finalement eu gain de cause, c’est avec lui et un autre couple de français ramassés plus haut que nous aurons atteind le premier palier de l’ascension (Mais je soutiendrai toujours que grimper 7km sous le soleil me plaisait plus que payer 1,80eur). Antalya étant situé en bord de mer, et Termessos à 1050m, les dénivellés sont assez importants.

Lorsque l’on découvre Termessos, il est facile de comprendre se qu’effrayait le plus les habitants de l’Antiquité. En vivant à une telle hauteur, en construisant un théatre, un aqueduc, un forum sur des flancs de montagnes, les grecs de l’époque n’avaient pas peur de la fatigue. Vu la hauteur, ils ne craignaient certainement pas le froid et la soif. En tout cas, ces craintes là était moindre que la peur de l’autre. La peur de l’envahisseur. Plus que la faim et la soif, ils craignaient la guerre. Finalement, les dizaines de milliers d’habitants auront survécus à l’armée d’Alexandre Le Grand, mais disparaîtront dans un tremblement de terre. La fatalité.

Des tombeaux partout, saluent les touristes de leur triste contenu. Taillés à fleur de montagne, entreposés au sol, surélevés, la place semblait manquer mon honorer les disparus. C’est aussi cela la particularité de la ville: une conservation rare des cercueils. Le must reste cependant à venir.

Entre deux sommets, avec une vue plongeante sur les vallées autour, sur Antalya et sur le vide, s’impose un théatre à ciel ouvert, de 4000 places, rongés par la nature, en point culminant de la visite. Un lieu magique, transpirant la tragédie et la beauté grecque. Le temps s’est définitivement arrêté sur Termessos. Un lieu à voir, avec de bonnes jambes.

J. Mossiat

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